Domaine d'Haisha English Cockers
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Qu'entendons-nous par "élevage familial" ?

Nous ne sommes ni le particulier qui élève une nichée dans sa cuisine (mais nous sommes passés par ce stade bien sûr), ni "l'éleveur" qui produit 100 ou 200 chiots par an. 

Notre élevage est agréé par le Ministère des Classes Moyennes et de l'Agriculture Belge. Nous sommes membres du Belgian English Cocker Club, ainsi que du Syndicat d'Elevage Canin de Liège.

 

Nous avons une vingtaine de chiens, des jeunes, des plus âgés, des sujets qui ne peuvent ou ne savent pas reproduire, des mâles qui ne participent plus à l'élevage car ils ne donnent pas le type souhaité, ...

Certains personnes pourraient penser : "25 chiens c'est beaucoup, c'est douteux, trop gros élevage" ....

Premièrement, et je prends ici une généralité, pas un cas particulier : certains peuvent avoir 3 chiens en super mauvais état, mal nourris, vivant livrés à eux-mêmes, alors que d'autres peuvent en avoir 25 et passer 100 % de leur temps avec eux, à s'en occuper, nettoyer les chenils deux fois par jour, les toiletter pour qu'ils soient tous propres et bien dans leur peau, sociabiliser les chiots, sortir les adultes, réconforter les mères lors de mises bas, à toute heure du jour et de la nuit, à se lever très tôt 365 jours par an, à n'avoir aucun jour de congé possible, pas de vacances,  ... Mais aussi conseiller les éventuels futurs propriétaires, et essayer d'être toujours le plus disponible possible si un problème se pose dans la vie du chien par la suite, mais aussi pour répondre à leurs questions, ...

Ces éleveurs-là, dont nous faisons partie, ne se plaignent pas de leur sort, bien sûr, car ils l'ont choisi et le font par passion et amour, mais ils ne peuvent pas tolérer que l'on puisse insinuer que, vu leur nombre de chiens, ceux-ci ne puissent pas être bien, ...

 

 

Certains auront réagi au mot "chenils", car une certaine idée reçue veut que les chiens vivant en chenils soient malheureux.  Quand on a 25 chiens, il y a des hiérarchies à respecter, mettez 25 personnes avec chacune leur petit caractère dans la même pièce 24h/24 et voyez comment cela se passe, vous comprendrez.

Des chiens dans la maison, nous en avons aussi bien sûr (10 chiens vivent en permanence avec nous, 4 « à l’élevage », et 6 chez Carol) mais 25, ça fait beaucoup.  Alors oui, des infrastructures s'avèrent nécessaires quand on veut élever et qu'on a dépassé un certain nombre de chiens, pour des raisons de cohabitation, d'hygiène, etc ...

La nursery est, depuis quelques années maintenant, une pièce de la maison à part entière, juste à côté de notre salon de toilettage.  Nous avons donc, en permanence, un œil attentif à nos chiots (et une webcam nous permet de les surveiller à distance également), ceux-ci sont élevés à notre contact direct, dans les bruits de la maison (et du salon de toilettage !).

 

  

 

Quand on veut élever et monter sa propre lignée, ce n'est pas avec 3 chiens qu'on y arrive; bien sûr on commence avec 2, 3 chiens, on garde de la progéniture de ces chiens, puis on se rend compte que ce n'est pas le type espéré, qu'on a gardé "au coup de coeur", qu'on fera mieux la prochaine fois, ... En attendant, on a gardé un ou plusieurs chiens qu'on n'utilisera peut-être pas pour l'élevage, ou qui ne conviennent pas pour l'expo ... Alors on essaie autre chose ...

Au fur et à mesure, le nombre de chiens croît, les premiers vieillissent, mais on n'a pas le coeur de les replacer, ... Puis on a envie d'élever d'autres couleurs aussi, on avait commencé par de l'unicolore, mais on a repéré de superbes pluricolores à une expo ou l'autre, et l'éleveuse avait justement une nichée prévue dans peu de temps .... Et c'est parti pour de nouvelles aventures ... Tout en continuant sa propre expérience aussi, en ayant la déception de ne pas élever avec tel ou tel chien car ils ne sont pas productifs, ou ont un défaut héréditaire important, ou un problème de santé ... C'est comme cela qu'on se retrouve avec 25 chiens, dont plusieurs mâles qui ne reproduisent pas ou plus car on n'appréciait pas le type de chiots qu'ils donnaient, ou parce qu'on les a assez utilisés et qu'on ne peut plus sous peine de faire de la consanguinité trop rapprochée.

Nous replaçons certains de nos "retraités" car, dans une famille où ils sont l'unique chien, le centre de l'attention, ils peuvent mener une "seconde vie" très heureuse, partir en vacances avec leurs nouveaux maîtres, voyager, ... ce dont bien sûr ils ne peuvent bénéficier ici à l'élevage, malgré notre meilleure volonté.  Nous avons ainsi replacé quelques chiens jusqu'à présent, nous gardons le contact avec leur nouvelle famille et les revoyons régulièrement pour le toilettage, et tout se passe à merveille.

 

 

Nous avons plus ou moins 5 à 6 portées par an, c'est-à-dire entre 25 et 30 chiots.  Nos chiennes ont en moyenne 4 portées sur leur vie, et sont "retraitées" pour l'élevage à l'âge de 7 ans maximum.  En 30 ans d'élevage, nous avons eu une petite centaine de portées, et nous avons élevé approximativement 450 chiots.  Nos débuts ont respecté l'adage "lentement mais sûrement", avec une portée par an, parfois même pas du tout.

Nous ne vivons pas de nos chiens.  Le calcul facile que font certaines personnes quand ils voient une portée : autant d'euros par chiot vendu x autant de chiots par an = "ces personnes gagnent bien leur vie avec leurs chiens" est totalement erronée.  Les personnes qui pensent cela n'ont rien compris à "l'élevage passion", ils se croient à l'animalerie du quartier, qui achète à l'Est des chiots de 5 semaines pour une bouchée de pain, les revend à 6 semaines plus de 10 fois le prix qu'elle les a achetés, n'a eu aucun frais sur ces chiots et n'a aucun chien adulte à entretenir. 

Pour un vrai éleveur, après avoir décompté les frais réels de la nichée (alimentation, vermifuge, pedigrees, tatouages, vaccins, saillie...), on pourrait déjà compter les heures passées à s'occuper des chiots, les sociabiliser, etc ... au barème du salaire minimum d'un ouvrier ... Il ne restera plus grand-chose ....

Ensuite, il y a tout le reste de l'élevage à nourrir après, et les vrais éleveurs passionnés nourrissent souvent leurs chiens avec de l'alimentation haut de gamme, donc coûteuse, car cela assure une forme optimale aux chiens d'expo, et permet aux chiennes de rester en pleine santé lors de gestation/lactation, ...

 

 

Alors, quand vous avez une vingtaine de chiens à nourrir toute l'année avec 5 nichées et quelques saillies faites par vos mâles, plus les frais d'expos, de saillies extérieures, de tests de dépistage de maladies héréditaires, ... Comptez qu'il vous faudra parfois remettre de votre poche, surtout si une chienne ou l'autre reste "vide", que les femelles ont des périodes de chaleurs espacées parfois de plus d'un an, ... En bref, ces revenus sont loin d'être réguliers ... Et 365 jours par an, les chiens de l'élevage doivent manger, être entretenus, vaccinés, vermifugés ... Et les plus âgés doivent être soignés aussi, pour leur arthrose, leurs dents, leurs petits et gros bobos, afin de conserver un confort de vie optimal.

Ici, nous travaillons actuellement à 4 personnes dans l'élevage.  Deux de ces quatre personnes travaillent à l'extérieur à temps plein durant la semaine, et les deux autres sont occupées à gérer le salon de toilettage et l'élevage. 

Nous ne comptons pas les heures passées à nous occuper de nos chiens, c'est toute notre vie, une passion indescriptible mais aussi un travail d'élevage et de sélection qui durent depuis 1984, avec des hauts, des bas, des moments d'immense joie mais aussi d'intense découragement.  Ce travail, nous le revendiquons et le défendons farouchement.

 

 

 


Notre principale préoccupation : La santé

Les maladies et problèmes héréditaires existent dans toutes les races dites "pures". Ces maladies sont amenées entre autres, par la sélection qui tend à vouloir respecter le standard des races, et donc par la consanguinité qui a été nécessaire pour y arriver.

Chez le Cocker anglais, dans certains pays, comme l'Allemagne, outre la confirmation, le test de dépistage des maladies oculaires (test annuel) et le test de dysplasie de la hanche sont requis par le Club de race pour pouvoir participer à l'élevage avec un sujet ... Et des listings officiels de résultats sont tenus par de tels clubs de race.

 

 

En Belgique, aucun test de santé n'est requis pour élever avec un Cocker anglais.

Mais le règlement international d'élevage de la FCI (Fédération Cynologique Internationale) dit :

"L’élevage et le développement des races canines doivent reposer sur des objectifs à long terme et sur des principes sains de sorte que la pratique de cette activité ne produise pas de chiens malades ou possédant un caractère instable ou manquant d’aptitudes au travail.

L’objectif de l’élevage doit être de préserver et, de préférence, d’étendre la diversité génétique d’une race.

Seuls les chiens fonctionnellement sains peuvent être utilisés lors de l’élevage.  Il appartient à tout éleveur sélectionnant un chien de déterminer si ce dernier est, mentalement et physiquement, apte à la reproduction.Un éleveur doit s’assurer que les animaux qu’il destine à la reproduction ont un tempérament stable et sont en bonne condition physique.  Aussi longtemps qu’un éleveur assure la garde d’un chiot, il doit lui permettre d’évoluer dans  un environnement sain (mentalement et physiquement) et bénéfique afin de garantir une socialisation adéquate.

Les chiens présentant des défauts éliminatoires, tels que un tempérament malsain, une surdité ou une cécité congénitale, un bec de lièvre, un palais fendu, des malformations notoires de la mâchoire ou des défauts dentaires prononcés, une atrophie progressive de la rétine, les chiens souffrant d’épilepsie, de cryptorchidie, de monorchidie, d’albinisme, de dysplasie sévère avérée de la hanche ou encore les chiens présentant des couleurs de poil non désirées ne peuvent être utilisés à des fins d’élevage.

En matière de « gestion » des défauts héréditaires tels que la dysplasie de la hanche ou l’atrophie progressive de la rétine, les pays membres et partenaires sous contrat de la FCI doivent tenir un registre des chiens touchés par ces maladies, les combattre d’une façon méthodique, enregistrer de façon continue les progrès réalisés et en faire part à la FCI sur demande".

 

 

Tout éleveur est à la merci de problèmes de santé.  L'Atrophie Progressive de la Rétine en est un exemple.  On peut marier deux chiens totalement sains, mais pourtant bel et bien porteurs, et une partie de leur descendance peut être affectée par la maladie, sans que l'on puisse incriminer l'éleveur ou sa façon de travailler.  

D'autre part, l'APR se déclarant très tard chez le Cocker anglais (entre l'âge de 8 et 10 ans en moyenne), un chien peut avoir produit beaucoup de descendance, puis être atteint de la maladie et, s'il a été marié avec un autre "atteint" ou même un porteur sain, il aura transmis cette maladie...  Et les éleveurs étaient impuissants face à cela.  Maintenant, de tels cas peuvent être évités (du moins en ce qui concerne l'APR), grâce aux tests génétiques.. 

Depuis maintenant quelques années, tous nos reproducteurs sont testés annuellement pour les maladies oculaires, et nos reproducteurs unicolores sont testés pour la dysplasie de la hanche.

 

 

Nous avons également utilisé le test génétique Optigen pour la recherche d'Atrophie Progressive de la Rétine.  Maintenant, au moins un des deux parents de chaque chiot du Domaine d'Haïsha est testé "Optigen A1", ce qui signifie que plus aucun chien issu de ces mariages ne pourrait être atteint tôt ou tard de la forme d'Atrophie Progressive de la Rétine la plus courante chez le Cocker anglais.Nous sommes très vigilants quant à la santé des sujets que nous produisons.  Et nous ne tolérons pas que des chiens issus de notre élevage soient utilisés pour la reproduction sans passer eux-mêmes par ces tests de santé.  Certaines personnes utilisent de la sorte notre nom d'élevage et ne respectent pas notre travail.  Nous trouvons cela inacceptable et condamnons cette façon de travailler. 

D'ailleurs, TOUS NOS CHIOTS SONT VENDUS AVEC UN CONTRAT STIPULANT QU'IL EST INTERDIT DE LES UTILISER POUR LA REPRODUCTION SANS NOTRE ACCORD ECRIT.  Ce contrat est enregistré légalement.

 

 


Un autre point très important : Le caractère

Les sujets conservés pour participer à des expositions sont la plupart du temps des sujets qui ont du tempérament.  Car, cela a été prouvé par des comportementalistes, un chien d'expo doit être fier, se montrer, se "pavaner", et pour être capable de tout cela le chien doit avoir du caractère. 

Il nous faut donc prêter attention à cela aussi dans notre travail de sélection, et éviter de reproduire avec des géniteurs trop dominants, ou de marier deux dominants ensemble.  Le juste milieu n'est pas toujours facile à trouver, car si un chien dominant demande une éducation assez ferme et ne convient pas à toutes les personnes, un chien trop soumis n'est pas l'idéal non plus.

 

 

Les éleveurs qui travaillent pour la chasse peuvent rencontrer le même type de problème, car un chien issu de pures lignées de chiens de chasse pourrait être trop nerveux et ne pas convenir pour une vie "de famille".

Cela nous a amenés à vouloir élever du pluricolore aussi, même si à la base nous préférons le caractère bien trempé des unicolores, car les pluricolores sont plus faciles à éduquer pour les personnes ayant moins de caractère, les personnes plus âgées, les personnes qui ont une vie moins active, ...

 

 

Cette recherche d'un caractère équilibré, qui convient "à tout le monde", nous a fait "tester" un mariage unicolore-pluricolore, chose qui n'est pas interdite mais qui est souvent déconseillée car cela donne des unicolores à taches blanches.  Nous avons été très satisfaits de ce mariage, car non seulement les caractères des chiens produits sont très équilibrés,  mais le type, la structure, etc. sont excellents aussi.  Et si les taches blanches paraissent importantes étant chiot, elles disparaissent presque totalement à l'âge adulte.  Bien sûr, tout mariage doit être réfléchi, et nous n'entendons pas révolutionner le monde avec ces "mélanges".  Mais nous comptons renouveler l'expérience si cela s'avère nécessaire.

Au niveau "travail", nos chiens ne sont pas issus de lignées de chasse, et nous ne participons pas aux épreuves de travail par manque de temps et parce qu'il est difficile de combiner expo et travail.  Toutefois, l'instinct est toujours là, il ne demande qu'à être réveillé.  Ainsi, plusieurs de nos cockers appartenant à des particuliers sont de très bons chasseurs.

 

 


A ne pas négliger, la beauté et le respect du standard

Nous voulons bien sûr élever de beaux chiens et même si, pour tout propriétaire, son propre chien est toujours beau, en tant qu'éleveur il faut savoir où on va, et faire les bons mariages pour conserver le type qu'on aime, tout en se rapprochant le plus possible du standard de la race (le chien parfait en tous points n'existant pas).

 

 

Pour nous aider dans cette quête, nous participons à des expositions.

Alors pourquoi aller dépenser son argent en expositions (+/- 60 € par chien inscrit, plus les frais de déplacement etc ...) ?  Hé oui car une autre idée reçue veut qu'on gagne de l'argent en expositions canines.  Au risque de décevoir certains, on peut juste y gagner des titres, des coupes (ramasse-poussières à la longue) et la "renommée".

 

 

Même si tout bon éleveur doit savoir lui-même reconnaître les qualités et les défauts de ses chiens, il est bon de se mesurer et de rencontrer d'autres types de chiens, d'autres opinions aussi, de pouvoir peut-être y trouver le futur mâle pour une chienne, ou les parents du futur chiot que l'on projette d'acquérir ... Et puis les expos c'est une passion inexplicable... Quel bonheur pour un éleveur que d'inscrire ses chiens à une exposition de championnat, une européenne, une mondiale ... Même s'il sait qu'il ne fera probablement pas de résultats mirobolants, rien que le fait d'y participer est un immense plaisir ... Les expositions sont très enrichissantes au point de vue humain aussi...

 

 

Nous sommes aussi heureux et fiers de présenter un puppy de 6 mois qui nous paraît très prometteur que notre vétéran de 10 ans qui est toujours en pleine forme.

Nous sommes tout aussi fiers d'aller entraîner nos chiots au Show-Training, même si les débuts sont parfois un peu difficiles, voir l'évolution au fil des séances et créer une vraie complicité avec le chien présenté sont des récompenses merveilleuses...

Et dire que les chiens d'expos sont malheureux, je vous invite à venir les voir quand on prépare les sacs pour partir, les "retraités" pleurent à fendre le coeur à la vue des préparatifs ... Et puis un chien malheureux ne marche pas gaiement dans un ring, ...  Les chiens d'expos sont heureux d'être au centre de l'attention, et il s'agit aussi d'une très grande complicité entre le présentateur (ou handler) et son chien.

 

 


L'élevage, une succession de compromis

D'abord, il n'existe aucune recette miracle pour produire des chiens en bonne santé, bons et beaux.  A tout moment, une "tuile" peut vous tomber dessus, l'élevage c'est toujours choisir les meilleurs compromis entre la santé, le caractère et la beauté.

Elever, ce n'est pas marier n'importe quel mâle avec n'importe quelle femelle, et refaire le même mariage à tout bout de champ.  Chaque mariage doit être soigneusement étudié avant d'être "expérimenté".

 

 

Quand on projette un mariage, on regarde d'abord les tests de santé, car deux superbes chiens qui feront de superbes chiots qui deviendront aveugles ou dysplasiques ne nous intéressent pas.  Ensuite, on examine les pedigrees et on se renseigne pour savoir si dans les 4 ou 5 générations ascendantes il n'y a pas de tares récessives (chiens porteurs de telle ou telle maladie) qui reviennent trop souvent.

On estime aussi le taux de consanguinité et on évite les mariages trop rapprochés, ainsi que la consanguinité trop forte sur des sujets inconnus ou incertains.  La consanguinité est nécessaire pour conserver un type de chiens déterminé mais à petites doses.  Si on marie deux chiens qui n'ont absolument rien en commun, on a très peu de chance de produire une portée homogène au point de vue type, à part si ces deux chiens ont le même type.

On évite aussi de marier deux chiens au caractère trop dominant ou deux chiens au caractère trop soumis, et on vérifie, dans la mesure du possible, leur ascendance aussi. Ensuite on regarde la beauté, les qualités et les défauts de chacun des parents et si cela pourrait convenir...

 

 

Les considérations telles qu' essayer d'obtenir telle ou telle couleur, le nombre de sujets champions dans les pedigrees des parents, telle ou telle lignée connue, etc.  viennent après tout cela.

Pour arriver à trouver au mieux le meilleur mâle pour telle ou telle femelle, il est parfois nécessaire de faire de kilomètres, de payer une saillie, ...  Mais cela ne nous fait pas peur...


Nos chiots

 

 

Nos chiots sont vendus pré-vaccinés, identifiés par puce électronique, vermifugés, accompagnés de leur passeport européen, des photocopies de pedigree et de tests de santé des deux parents, et d'un exemplaire du contrat passé entre nous et les nouveaux propriétaires.  Ils ont également le pedigree Saint-Hubert (seul pedigree en Belgique reconnu par la FCI).

 

 

Ils sont également très bien sociabilisés, élevés dans la maison, à notre contact permanent, nous les manipulons tous les jours dès leur naissance, nous leur passons des CD de bruitages (venant d'un comportementaliste) 1 heure par jour de l'âge de 3 semaines à leur départ, afin de les habituer aux bruits de la vie de tous les jours, ils ont la radio durant la journée, ainsi que des jouets de toutes sortes pour les stimuler... A partir de l'âge de 5 semaines et quand le temps le permet, ils sortent dans le jardin et rencontrent les chiens adultes.  Ils rencontrent également le plus de personnes différentes possibles (hommes, femmes, enfants, adolescents, personnes âgées) avant de quitter l'élevage.

 

 

Nos chiots peuvent quitter l'élevage à partir de l'âge de 9 semaines.  A cet âge, dans la plupart des cas, ils auront déjà rencontré leurs nouveaux maîtres à plusieurs reprises, car nous laissons les futurs nouveaux propriétaires venir rendre visite à leur chiot "quand ils veulent" (sur rendez-vous pour que nous puissions leur consacrer un maximum de temps et répondre à leur questions).

Nous ne coupons plus la queue de nos chiots, et cela sans aucune exception, depuis 2001.La loi belge interdit la caudectomie pour tous les chiots nés à partir du 1er janvier 2006.

 

 

Nous ne vendons pas de chiot "pour l'expo", car il est impossible de dire qu'un chiot de deux mois sera apte à participer à des expositions avec certitude.  Si une personne souhaite acquérir un chiot chez nous pour participer à des concours, nous lui vendrons le chiot qui a le plus de potentiel et sera le plus susceptible d'être apte, mais nous ne promettons rien.

 

 


Collaboration et éthique

Nous ne vendons un de nos chiots à un autre éleveur que, si et seulement si,  celui-ci suit la même ligne de conduite que nous en matière d'élevage.

 

 

Nous sommes d’ailleurs fiers de nos collaborations avec de jeunes éleveurs qui nous ont demandé conseil, que nous avons aidés, guidés dans leurs choix, nous sommes fiers de voir que ces petits éleveurs progressent dans le bon sens, fiers aussi de voir nos chiens dans leur pedigree, de constater qu’ils œuvrent dans le RESPECT de notre travail de sélection.  Ainsi, citons Nathalie de Paule, élevage de l’Orme à Lieue et la famille Lambert, élevage du Domaine d’Unlady, tous deux situés en France, ou encore Dominique Houbrechts, élevage de la Belle Vanille, en Belgique.  Avec ces personnes, que ce soit lors d’exposition ou pour la vente de chiots, il n’y a pas de concurrence, juste de l’entraide, de la collaboration, et de la fierté…  Et ce sentiment est réciproque ….

 

Nathalie de Paule, élevage de l’Orme à Lieue

 

 

la famille Lambert, élevage du Domaine d’Unlady

 

 

Dominique Houbrechts, élevage de la Belle Vanille

 

Ici, rien n’est arrivé par hasard, tout n’a été que travail, étude des pédigrees, parfaite connaissance de chaque chien dans le pedigree, remises en question, et décisions parfois difficiles de retirer tel ou tel chien de l’élevage, pour le caractère ou un autre problème qu’il remet, nous avons toujours fait face avec obstination, honnêteté mais surtout humilité …

Nous n’avons fait qu’apprendre et apprendre …  Vivre de nos expériences, bonnes ou mauvaises, nos amis d’avant sont toujours nos amis et nous travaillons toujours de la même façon avec eux, honnêteté et sincérité !

Toutes ces années passées au service de cette merveilleuse race nous ont permis de nous forger une solide expérience, de connaître la race par cœur presque, de savoir les lignées à éviter par exemple, car nous savons qu’il y a là des problèmes de caractère connus, et ou de santé.  Mais nous nous rendons compte que les éleveurs se font de plus en plus rares de nos jours, beaucoup commencent, et cela semble trop dur …  Après quelques années beaucoup disparaissent …

 

 

Cela nous fait toujours plaisir de voir des nouveaux qui achètent un cocker ou deux, font de l’expo, s’inscrivent au Club de race, et essaient d’APPRENDRE  à devenir éleveur dans de bonnes conditions.   La race n’est pas facile …  Dans l’élevage, qui va piano va sano comme on dit !

Ce que nous n’aimons pas et que nous évitons absolument, ce sont ceux qui achètent « un tas de chiens » d’un coup ou presque, qui « s’improvisent » éleveurs sans savoir vraiment ce qu’ils font, sans rien connaître de l’intérieur réel du pédigree de leurs chiens, sauf les titres de champion … Ici, les titres sont la dernière chose que nous regardons quand nous voulons utiliser un nouveau sang !   Cette façon d’élever peut s’avérer catastrophique pour l’avenir de la race.  Nous avons travaillé tant d’années rien que pour le caractère, pour le rendre plus doux, plus sociable, plus intelligent, avoir des rouges moins dominants  .  Et surtout ne pas revenir en arrière et retomber dans les problèmes d’agressivité qu’il y a eu dans la race !   Nous sommes là pour préserver la race, et pour tenter de l’améliorer ! 

 

 

Alors en plus, ces mêmes « éleveurs » ou « producteurs de chiots  », nous « empruntent »même le contenu de notre site internet, en faisant par exemple des plus ou moins « copier-coller » de nos rubriques ou questionnaires, en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas …

Laissons tomber s’ils ne trouvent même pas leur propre identité, l’avenir leur apprendra qu’on ne joue pas avec la race … !

Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien inconditionnel de nos proches amis, l’être humain n’est pas fait pour être seul …

Nous avons aussi l’immense chance d’avoir une super ambiance au sein de notre club de race, les éleveurs se serrent les coudes par passion pour la race, et c’est un plaisir de se retrouver en expo pour une « bench party » après les jugements, ou tout simplement pour une promenade avec plusieurs dizaines de propriétaires et de chiens. Merci au Belgian English Cocker Club et à son comité de permettre et surtout d’encourager une telle cohésion !!!

 

 

 
 
 

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