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Problèmes comportementaux 
   
LES 
TROUBLES DU COMPORTEMENT DES CHIENS ET DES CHATS   
Etats pathologiques 
- 
Troubles du 
comportement les plus fréquents 
- Troubles de la relation 
- Troubles psychiatriques 
  
La majorité des chiens et des chats sont normaux mais un 
petit nombre d’entre eux ne se sentent pas bien en 
société ou posent des problèmes à leurs propriétaires.     
 
  
Dès lors, il est important de pouvoir
de déceler si le comportement est normal ou 
pas et trouver rapidement une solution 
au problème. 
  
Quand le comportement du chien pose problème au 
propriétaire, d’abord faire la part des choses : 
  
1)     
Animaux normaux 
(éthogramme normal) mais comportement gênant pour le propriétaire.  
Exemples : Chien qui aboie à chaque fois que quelqu’un passe dans la rue, chat 
qui marque, … 
  
2)     
Comportements anormaux (TOC) : 
·        
En quantité : 
Chien qui aboie toute la journée, …(ou comportements normaux transformés en 
comportements anomaux par apprentissage (renforcement))   
·        
En qualité : 
Chien qui tourne après sa queue pour jouer plusieurs heures par 24 heures). 
  
Ces comportements peuvent aussi être l’expression d’une 
maladie physique, par exemples : otite, 
tartre, douleur, morsure, dysplasie, … 
Dans tous les cas, si un animal modifie son comportement,
toujours consulter un vétérinaire. 
Le comportementaliste ne soigne pas les douleurs, ni les 
maladies physiques.   
Exemple : Cas d’un chien dépressif (détruit, aboie, n’est 
pas heureux) car hypothyroïdien -->  On soigne d’abord l’hypothyroïdie, puis on 
soigne la maladie comportementale.  Maintenant, tout va mieux. 
  
3)     
Comportements 
aberrants : Comportements qui sortent clairement de l’éthogramme 
normal.  Exemples : Chien qui a des hallucinations (Certains Cavalier King 
Charles attrapent des mouches imaginaires, cas d’un Border Collie qui chasse … 
les pieds des gens à tout bout de champ, cas d’un autre Border Collie qui chasse 
les ombres.), … 
  
  
A.     
LES ETATS 
PATHOLOGIQUES. 
  
Ces états peuvent être soit 
productifs (« hyper »), soit 
déficitaires (« hypo »).   
Ils existent tant chez le chien que chez le chat. 
 
Ces états interviennent avant la maladie elle-même. 
  
L’agressivité  
  
Il ne s’agit pas d’une 
maladie en soi, mais d’un symptôme 
d’autre chose.   
Certains agressions sont des comportements normaux, 
tout dépend des circonstances et contextes 
--> Le risque zéro n‘existe pas, tout chien peut-être agressif à un moment ou à 
un autre.   
  
Il y a plusieurs types 
d’agressions, en fonction des contextes, de la situation, des 
séquences, mais aussi de « l’école » (française, anglaise, …). 
  
  
Séquence d’une agression : 3 phases 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive | 
		Phase consommatoire 
		(morsure) 
		Peut être simple ou tenue 
		Peut être contrôlée ou non 
		Peut être simple ou multiple | 
		Apaisement |  
  
5 types d’agressions, 
où le chien a pour but qu’on le laisse tranquille (excepté pour la prédation). 
  
a)     
Agression hiérarchique.  
  
Contexte : 
compétition pour une ressource (alimentation, couchage, propriétaire, 
jouet). 
  
Séquence : 
Tout dépend de la position que le chien pense avoir, s’il se 
considère chef, soumis ou challenger (= ne sait pas bien où il en est). 
  
·        
S’il se sent 
dominant : 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Bien marquée 
		Impressionne, grogne, montre les dents, « en 
		rajoute » | 
		Simple 
		Contrôlée 
		Simple (1 fois) | 
		Lèche le mordu (= dominance) |  
  
·        
S’il se sent 
challenger :  
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Grogne sourdement 
		  | 
		Tenue 
		Moins contrôlée 
		Simple (1 fois) ou multiple | 
		- |  
  
b)     
Agression par irritation 
  
Contexte : 
Contrainte (ex : brosser, mettre sur la table, …), 
frustration (ex : faim), 
crainte (ex : ne se sent pas à l’aise 
tout en étant en milieu ouvert), … 
  
·        
S’il se sent 
dominant : 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Marquée | 
		Simple 
		Contrôlée 
		Simple (1 fois) | 
		Se remet en position de défense (ramassé sur 
		lui-même) |  
  
·        
S’il se sent 
challenger :  
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Feutrée 
		  | 
		Simple 
		Contrôlée 
		Simple (1 fois) | 
		Se remet en position de défense (ramassé sur 
		lui-même) |  
  
L’agression par irritation 
s’instrumentalise souvent. 
  
c)      
Agression par peur. 
  
Contexte : 
Animal coincé physiquement (dans un coin de la pièce, sur une table 
de vétérinaire, sous une chaise, …) ou dans sa 
tête (animal mal socialisé). 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Aucune ou très rapide | 
		Simple 
		Non contrôlée 
		Multiple | 
		Fuite en coulée si c’est possible. 
		Si ce n’est pas possible, le chien continue à 
		agresser. |  
  
Dans ces agressions, il arrive fréquemment que les chiens
défèquent sous eux. 
  
d)     
 Agression territoriale et maternelle. 
  
Contexte : 
Défense du territoire ou 
de la portée. 
  
Agression territoriale 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Très marquée : aboiements, ruades, … 
		  | 
		Simple 
		Contrôlée 
		Multiple | 
		Garde, aboie, rue |  
  
Agression maternelle 
  
	
		| 
		Avant | 
		Pendant | 
		Après |  
		| 
		Phase appétitive 
		  | 
		Phase consommatoire (morsure) | 
		Apaisement |  
		| 
		Très courte 
		  | 
		Rapide 
		  | 
		Part et retourne à sa portée |  
  
  
  e)     
La prédation  
  
Objectif différent : Manger l’autre. 
 
  
D’autres types d’agressions existent et sont décrites.
 
  
Tous les chiens
agressifs : 
  
ü 
Ne sont pas méchants. 
ü 
Ne vont pas nécessairement recommencer. 
ü 
Tout dépend du contexte, des causes, des 
conséquences. 
ü 
On peut toujours travailler dessus mais cela ne 
fonctionne pas sur tous les chiens. 
ü 
Il est important 
d’agir vite ! 
  
L’absence de signal d’arrêt  
  
Trouble du développement 
entre l’âge de 5 et 7 semaines 
--> Chiens hyperactifs et hypersensibles. 
Vrai fléau actuellement : beaucoup de chiens n’ont pas de 
signal d’arrêt complet --> Très fatiguant pour le propriétaire. 
  
L’état phobique  
  
Définition : 
  
Etat réactionnel de peur ou 
de crainte, dépassant le stade de crainte ou de peur -->  
Réponse au stimulus 
exagérée et 
non adaptée. 
  
Provient d’un processus de 
sensibilisation, en opposition au processus d’habituation 
  
	
		| 
		  | 
		Processus 
		d’habituation | 
		Processus de 
		sensibilisation |  
		| 
		Le chiot se promène 
		en rue pour la première fois, une voiture passe à toute vitesse. | 
		Le chiot tremble, son propriétaire ignore et 
		continue sa route, ou attire l’attention du chiot sur autre chose. | 
		Le chiot tremble, le propriétaire le rassure et le 
		caresse longuement. |  
		| 
		Une deuxième voiture 
		passe. | 
		Le chiot tremble moins fort. | 
		Le chiot tremble plus fort. |  
		| 
		… | 
		  | 
		  |  
		| 
		Une quatrième voiture 
		passe. | 
		Le chiot n’y fait même plus attention. | 
		Le chiot est terrorisé. |  
		| 
		  | 
		  | 
		  |  
		| 
		Conclusion | 
		Le chiot a d’abord peur car expérience nouvelle, 
		puis il s’habitude progressivement et la peur disparaît. | 
		La peur augmente.  Au départ, le stimulus est 
		identifiable mais la sensibilisation continue et l’animal anticipe 
		même !  |  
  
  
Ainsi, dans le processus de sensibilisation, le chien peut 
anticiper au point d’avoir peur au moment où on lui met la laisse, jusqu’à ne 
plus vouloir sortir de la maison ! 
  
Par anticipation, le chien 
a peur de plus en plus tôt. 
  
  
3 types de phobies : 
  
v 
Simple :
Stimulus identifiable.  Exemple : 
« Mon chien a peur des voitures ». 
Si cette phobie n’est pas traitée, elle peut évoluer en 
phobie complexe, phobie préanxieuse, et voire en anxiété. 
  
v 
Complexe :
Anticipation.  Exemple : « Mon chien 
a peur des voitures, des vélos, des bus et ne veut plus sortir. » --> Le nombre 
de stimulus augmente. 
  
v 
Préanxieuse :
Charnière entre l’état phobique et 
l’état anxieux. 
  
L’état anxieux 
  
Définition :  
  
Dégradation de l’état 
émotionnel de l’animal, se marque sur les repas, le sommeil, l’environnement, … 
 
Le chien devient mal adapté 
à son environnement avec des 
réactions trop fortes aux stimuli rencontrés 
à  L’état devient 
permanent, le chien n’est plus dans un état de 
bien-être. 
  
Le contrôle de lui-même 
diminue : destructions, mordillages, … --> Excès « hyper » 
à morsures, … 
  
o  
Anxiété paroxystique : 
A des moments ponctuels, le chien 
baille beaucoup, a de la diarrhée, des tremblements en cas de stress, … 
  
o  
Anxiété 
intermittente : Le chien est mal plus 
souvent, même symptômes que cités précédemment mais également 
agressions et 
prises de contact avec soi-même 
(Exemples : Léchages intempestifs, mordillements intempestifs, s’arracher les 
poils, …). 
  
o  
Anxiété permanente : 
Le chien est mal tout le temps, les
symptômes ont quasi disparu, les 
agressions diminuent mais le chien a 
fortement tendance à prendre contact avec lui-même 
--> But : Chercher de l’apaisement. 
  
L’état dépressif 
  
Contrairement aux 2 états cités précédemment et à l’absence 
de signal d’arrêt, où l’animal est « hyper » et productif, et donc où les 
propriétaires en sont gênés et réagissent rapidement, l’état dépressif est « hypo » :   
ü 
L’animal bouge moins, est 
anormalement calme. 
ü 
Il n’est plus 
réceptif aux stimuli. 
ü 
Il a des phases d’inhibition. 
ü 
Perte d’initiatives. 
ü 
Perte de joie de 
vivre, d’entrain. 
ü 
Etat de détresse 
accompagné d’une forte tendance à l’hyper 
attachement.      
        
Normalement, le chien DOIT être attaché. L’hyper attaché 
est incapable de vivre sans son propriétaire 
à Il est malade 
lorsque son propriétaire est absent à 
vocalises, destructions, …  Attention : Ne pas 
confondre avec l’ennui.  
L’hyper attachement a ici une fonction importante : 
Stabiliser l’état émotionnel du chien pour éviter qu’il ne tombe plus bas 
à Le 
comportementaliste soignera d’abord la dépression et s’occupera ensuite de 
l’hyper attachement.    
ü 
Troubles du sommeil. 
ü 
Troubles de 
l’alimentation. 
ü 
Changement de 
comportement : L’animal apparaît calme alors qu’il ne l’était pas 
auparavant. 
  
--> 
 Les 
propriétaires en sont moins gênés et consultent encore plus tardivement. 
Or, l’état dépressif se guérit, mais cela dépend à partir 
de quel moment il est pris en charge.   
2 stades   
Ø 
Aigu :
 
o  
Sommeil :
Dort tout le temps. 
o  
Alimentation : 
Ne mange plus du tout, ne boit plus. --> Urgence vétérinaire, surtout chez les 
chatons et les chiots. à
Motif d’hospitalisation (mise sous 
perfusion nécessaire).  Exemples : Dépression post traumatique, dépression de 
détachement précoce, ... 
  
Ø 
Chronique : 
o  
Sommeil :
Perte de qualité ou de quantité. Se 
réveille beaucoup plus souvent, au moindre bruit, à la moindre lumière, sursaute 
durant son sommeil, a du mal à trouver le sommeil (tourne et retourne), … 
o  
Alimentation : 
Certaines phases où le chien mange beaucoup, d’autres où il mange moins bien (appétit 
aléatoire). 
  
Cas d’une chienne présentée chez le vétérinaire 
comportementaliste : Sans vie, détourne le regard, pas de battement de queue,… 
--> Traitement --> Amélioration, le chien se sent mieux, mais cela ne le 
métamorphose pas. 
  
L’état dysthymique 
  
Trouble psychiatrique.  
Troubles de l’humeur.   
  
Phases où l’animal est normal, durant quelques jours, 
quelques semaines puis, d’un jour à l’autre, bascule dans l’autre phase (sommeil 
perturbé, appétit perturbé, grognements, agressions, hallucinations).  Cela dure 
quelques jours puis l’animal redevient normal. 
  
Prédispositions raciales : 
Chats Abyssins, chats Siamois. 
  
La dysthymie ne se guérit 
pas, les animaux sont parfois toujours ingérables après le 
traitement.  Il est difficile de revenir en arrière.   
L’instrumentalisation état 
  
Définition :    
Processus d’apprentissage 
qui aboutit à la rigidification d’un comportement (= l’animal n’est 
plus prévisible).   
Exemple : L’agression --> Le facteur de prévisibilité 
devient quasi nul.   
Cas d’un Berger Allemand de 2, 3 ans qui a commencé à 
grogner sur ses propriétaires.  Il avait déjà commencé à pincer quelques fois, 
presque sans prévenir à 
Evolution rapide.  Diagnostic : Dysplasie de la hanche.  Traitement : 
Anti-inflammatoires --> Plus de douleur mais le chien grognait toujours. 
Conditionnement « Je grogne, on me laisse tranquille. ». --> Beaucoup de temps 
pour revenir en arrière, car le chien avait probablement peur de la douleur.   
 
B.     
TROUBLES DU 
COMPORTEMENT LES PLUS FREQUENTS. 
  
1.      
Syndrome hyperactivité – hypersensibilité (HS –HA) 
  
Symptômes : 
  
Ø 
Chiens « hyper » 
dans leur activité motrice : ne tiennent pas en place, courent, 
sautent, jouent sans arrêt.  Se remarque assez rapidement.  --> Les proprios 
« n’en peuvent plus ». 
  
Ø 
Réponse exagérée 
à chaque stimulus. 
  
Ø 
Jeu de combat : Pas 
de contrôle de la morsure. --> Nombreuses traces de morsures sur les 
bras et les jambes des propriétaires. 
  
Ø 
Sommeil : Dorment 
moins que la normale (de 30 à 50 % en moins). 
  
Ø 
Exploration buccale. 
  
Causes :  
  
Conditions de développement 
entre 0 et 3 mois : 
  
v 
Conditions d’élevage : 
Milieu hypostimulant. 
v 
Séparation précoce 
de la mère (5 semaines). 
v 
Pas de sanction du 
nouveau propriétaire lors des mordillages. 
  
Prédispositions  
  
ü 
Raciales : 
Fox Terrier, Labrador, Golden Retriever, Berger belge, Berger des Pyrénées, 
races à la mode. 
ü 
Portées issues de 
chiennes soumises au travail car, pour préserver la mère, séparation 
précoce des chiots (4, 5 semaines). 
ü 
Pas de corrélation 
génétique mise en évidence jusqu’à présent. 
ü 
Labradors : 
Immaturité des mères, tolérance des seuils de morsure extrêmement 
élevée. 
  
Evolution : 
  
o  
Très rarement : guérison spontanée. 
o  
Troubles anxieux 
avec troubles digestifs et inactions par peur. 
o  
Hyperagressivité secondaire --> 
Le chien devient dangereux.  Plus les 
propriétaires attendent avant de consulter, plus les risques d’hyperagressivité 
secondaire sont élevés. 
  
Pronostic : 
  
Dépend du stade d’évolution et de l’ancienneté de la 
maladie --> Rapidité d’agir du propriétaire.
 
Traitement long : 5 à 9 
mois. 
  
Conclusion  
  
Maladie à fréquence 
constante.   
2.      
 Syndrome de privation sensorielle.   
Lié aux conditions de 
développement (milieu hypo sensoriel, hypo stimulant) --> L’animal a 
du mal à gérer les différents stimuli par la suite.     
3 stades de gravité croissante :    
a.      
Stade phobique :
Phobies simples ou multiples. 
  
b.     
Stade anxieux :
Signes d’inhibition, 
activités de substitution (quand 
l’animal doit gérer une situation inconnue, il va faire une action qui sort tout 
à fait de l’ordinaire pour cette situation).  Posture d’expectative : Arrière du 
chien vissé au sol alors que l’avant du chien aimerait explorer.  
  
c.      
Stade dépressif : 
Dépression liée au syndrome de privation. 
  
Pronostic :  
  
Plus le stade est élevé, 
moins on sait revenir en arrière. 
L’animal en syndrome de privation peut être d’emblée au 
stade b ou c. 
Chaque stade a son 
traitement spécifique, qui peut être long et/ou inefficace. --> 
Pas de garantie de résultat.  
 
  
Circonstances : 
  
v 
Le milieu d’élevage 
ne correspond pas au milieu de vie future du chien. 
v 
L’éleveur ne devrait pas vendre le chien dans ce 
cas, mais il est difficile de se rendre compte du problème, sauf « retours » des 
nouveaux propriétaires. 
  
Prévention : 
  
·        
Soit faire connaître un 
maximum de stimuli à ses chiots. 
·        
Soit céder ses 
chiots dans le même type de milieu que celui dans lequel ils ont été 
élevés (ex : éleveur-fermier, peu de stimuli --> Céder ses chiots uniquement à 
la campagne). 
  
Le syndrome de privation est encore 
plus fréquent chez les chats, si l’on 
prend en compte les chats dits « sauvages » 
qui ne sont peu ou pas socialisés aux humains. 
   
3.      
Anxiété liée à la séparation. 
  
Destructions, vocalises, 
malpropreté liées à la séparation du chien avec son propriétaire. 
  
	
		| 
		Anxiété liée à la séparation | 
		Anxiété de séparation |  
		| 
		Peut-être présente 
		à tous les âges : Animal jeune, pubère, adulte, vieux, … 
		  
		Exemple : Hyper attachement secondaire, 
		STABILISATEUR de l’état émotionnel dans lequel l’animal se trouve 
		à Evite 
		d’aggraver la situation. | 
		Précise dans le 
		temps : A lieu vers la puberté.  
		  
		L’animal a du mal à passer la puberté qui est, 
		normalement, un stade de détachement.  L’animal devrait 
		apprendre à gérer les départs et les 
		retours de son propriétaire.   
		Il s’agit d’un 
		détachement obligatoire pour 
		le bien-être de l’animal, il doit être instauré par le 
		propriétaire.  
		Si cela n’est pas fait, l’animal en puberté s’hyper 
		attache et devient incapable de gérer le départ physique de son 
		propriétaire. |    
  
C.     
TROUBLES DE LA 
RELATION 
  
Le délinquant dissocialisé 
  
Chien qui n’a pas de règles 
sociales, qui ne connaît pas la 
posture de soumission (car il ne l’a pas apprise) et donc ne sait ni 
l’adopter lui-même, ni la reconnaître chez les autres -->  N’arrête pas les 
conflits -->  Bagarres  dangereuses. 
  
Il ne s’agit pas d’un trouble psychiatrique, mais d’un 
problème de conditions d’élevage et de 
socialisation. 
  
Les chiens atteints de ce trouble 
agressent 
rapidement et de manière forte les humains.  
 
  
Pronostic : 
  
Il dépend de la taille du 
chien : 
  
o  
Chez un chien de 
grande taille, l’euthanasie 
est conseillée (car le chien représente un réel danger). 
  
o  
Chez un chien de 
petite taille, on peut tenter de redresser la situation, si le 
propriétaire est motivé.  
  
  
D.     
TROUBLES 
PSYCHIATRIQUES. 
  
Les maladies suivantes représentent seulement 
quelques cas par an pour un vétérinaire 
comportementaliste --> Assez rares. 
  
La dysthymie bipolaire 
  
Troubles de l’humeur.  
Phases où l’animal est normal, durant quelques jours, quelques semaines puis, 
d’un jour à l’autre, bascule dans l’autre phase (sommeil perturbé, appétit 
perturbé, grognements, agressions).  Cela dure quelques jours puis l’animal 
redevient normal. 
  
Prédispositions raciales : Chats Abyssins, chats Siamois.   
Le syndrome dissociatif (ou schizophrénie) 
 
  
Le 
chien est normal puis se déconnecte soudain de la 
réalité, en fixant quelque chose, en grognant, …  Cela dure quelques 
minutes puis le chien revient à la réalité.  Ce trouble n’apparaît pas tout de 
suite mais plutôt vers l’âge de 6, 8 mois.  
Cela commence par de petites 
périodes de déconnexion, dont la 
durée augmente progressivement.  
 
  
Traitement à vie, ou 
euthanasie. 
  
Prédispositions raciales : Bull Terrier, Berger Allemand 
 
© Domaine d'Haïsha English Cocker Spaniel - Source : Dr Joëlle Hofmans 
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