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 Les 
maladies cardiaques  chez le chien  Compte-rendu de la conférence du 29/09/06 par 
		le Dr José Mottet, organisée par l’AENA  (les Amis des Epagneuls Nains Anglais) à 
		Wanze (B)   
		
		Introduction 
		
		Anatomie du cœur 
		  
		 
		  
		Le coeur se divise en quatre grandes 
		parties : l’oreillette droite reçoit le sang pauvre en oxygène de la 
		circulation générale et l'envoie dans le ventricule droit qui le chasse 
		vers les poumons ; l’oreillette gauche reçoit le sang des poumons riche 
		en oxygène, l'envoie dans le ventricule gauche, qui,à son tour, le 
		chasse vers les différentes parties du corps. Chez l'adulte, le coeur 
		est totalement cloisonné, il n'y a plus de mélange entre les sangs riche 
		et pauvre en oxygène, le passage dans les différents compartiments se 
		fait grâce à des valvules formant un système de portes.  
		
		  
		
		Circulation sanguine dans le coeur 
		
		  
		 
		
		Avant la naissance  
		  
		Chez le foetus, les "poumons" sont non 
		fonctionnels, l'oxygène est apporté par les veines ombilicales venant de 
		la mère et le dioxyde de carbone repart par les artères ombilicales.
		 
		Ainsi, toute une partie de la 
		circulation est-elle "shuntée" grâce à des orifices intracardiaques et à 
		un canal reliant l'aorte (artère principale sortant du « coeur gauche ») 
		au tronc pulmonaire (sortant du « coeur droit ») : c'est ce qu'on nomme 
		le canal artériel. Le cloisonnement du coeur ne s'effectue qu'à la fin 
		de la gestation et dans les premières heures après la naissance. Par 
		contre, le canal artériel ne se ferme qu'après la naissance une fois que 
		les poumons entrent en fonction.  
		  
		Ce développement peut comporter des 
		anomalies telles qu'un défaut de cloisonnement du coeur, une persistance 
		du canal artériel, ou encore un défaut de positionnement du coeur. 
		
		
		  
		
		
		(Source du texte : Aniwa) 
		  Compte-rendu de la conférence du 29/09/06 par 
		le Dr José Mottet, organisée par l’AENA  (les Amis des Epagneuls Nains Anglais) à 
		Wanze (B)   
		
		
		  
		
		
		Quand on détecte un souffle cardiaque … 
		  
		Celui-ci peut être : 
		  
		-         
		
		
		Physiologique : 
		et ainsi disparaître vers l’âge de 5, 6 mois (très courant chez le 
		Boxer) 
		-         
		
		
		Pathologique : 
		o  
		
		
		Congénital : 
		Présent depuis la naissance ; 
		o  
		
		
		Acquis : 
		Il apparaît et se développe à partir d’un moment donné dans la vie du 
		chien. 
		  
		
		
		Examens à réaliser : 
		  
		-         
		
		
		Examen clinique 
		:  
		  
		o  
		
		
		Pouls, muqueuses,
		auscultation (exemple : si la fréquence respiratoire   est 
		supérieure à 30 par minute 
		à 
		anormal) ; 
		
		  
		o  
		
		
		Détecter le timing du souffle 
		(systolique, diastolique, continu), la localisation, le grade (qui va de 
		1 « souffle doux, difficile à entendre » à 6 « souffle fort, audible 
		sans stéthoscope).  Le plus important n’est pas de définir le grade 
		(c’est subjectif et peut varier selon les vétérinaires) mais son 
		évolution dans le temps.  De plus, le grade n’indique pas toujours la 
		gravité de la maladie. 
		
		  
		-         
		
		
		En cas de doute, examens complémentaires :  
		
		
		  
		o  
		
		
		Radiographie (Rx) : 
		Par exemple on vérifie la taille du cœur, mais aussi l’emplacement de la 
		trachée (si plus haute que la normale = signe de dilatation cardiaque) ; 
		
		  
		o  
		
		
		Electrocardiogramme (ECG) 
		: On mesure l’électricité du cœur, on compare les valeurs et dérivations 
		obtenues avec des valeurs standard (qui peuvent varier selon les 
		races).  L’ECG n’est pas souvent révélateur dans les maladies 
		congénitales ; 
		  
		o  
		
		
		Echocardiographie Doppler : 
		Particulièrement utile pour détecter les maladies congénitales (peu 
		utile dans les maladies acquises), elle permet de comparer selon des 
		images standardisées, de rechercher d’éventuelles dilatations des 
		oreillettes, ventricules, de mesurer la vitesse du sang à un certain 
		endroit, de situer le problème (par exemple en cas de reflux, de valvule 
		non fermée, permet de déceler le mélange des sangs, via des couleurs 
		différentes à l’écran). 
		  
		  
		
		
		Les maladies congénitales 
		
		
		  
		Bien qu’il y ait des prédispositions 
		raciales, toutes les maladies peuvent arriver dans n’importe quelle 
		race. 
		Chaque maladie congénitale peut aussi 
		être héréditaire, mais il n’y a pas assez de cas répertoriés par race 
		pour le prouver.  Quand on a affaire à un cas, il faut vérifier 
		l’historique de l’ascendance et de la famille proche. 
		  
		Nous allons ici aborder les maladies 
		congénitales les plus fréquentes : 
		  
		
		Le canal artériel (ou CA) 
		  
		Il s’agit de la maladie congénitale la 
		plus fréquente. 
		  
		C’est un problème vasculaire provoqué 
		par une communication entre l’aorte et l’artère pulmonaire (la 
		communication qui existait durant la gestation ne s’est pas fermée à la 
		naissance). 
		  
		
		
		Races prédisposées :  
		o  
		
		
		Petites races : Caniche, Chihuahua, Bichon, Yorkshire, Cavalier King 
		Charles, … 
		o  
		
		
		Grandes races : Berger allemand, Collie, Terre-Neuve, Bobtail, Labrador, 
		Spitz Loup 
		  
		C’est la seule maladie congénitale où 
		l’on peut établir un diagnostic sûr sans radio ni écho car le souffle 
		est continu (au contraire des souffles systoliques ou diastoliques).
		 
		  
		Avec cette maladie, le chien peut être 
		en insuffisance cardiaque et vivre correctement (il subsiste un risque 
		d’inversion des flux).  64 % des chiens meurent avant l’âge d’un an 
		s’ils ne sont pas traités. 
		  
		
		
		Traitements : 
		  
		-         
		
		
		Chirugie : 
		o  
		
		
		Invasif (car on ouvre le thorax) ; 
		o  
		
		
		Bons résultats ; 
		o  
		
		
		Prix fixe ; 
		o  
		
		
		Solution définitive ; 
		o  
		
		
		Rétablissement rapide (avec beaucoup d’antidouleurs). 
		  
		-         
		
		
		Cathéterisation 
		(on ferme le passage à l’aide d’un cathéter et de système comme chez les 
		enfants) : 
		o  
		
		
		Bons résultats mais parfois plusieurs « systèmes de fermeture » sont 
		nécessaires, et le prix est de 100-150 € pièce 
		à 
		peut devenir très coûteux ; 
		o  
		
		
		Parfois la chirurgie est quand même nécessaire. 
		  
		Après, le chien mène une vie normale. 
		  
		
		
		La sténose sous-aortique (ou SSA) 
		
		  
		Il s’agit d’un rétrécissement en 
		dessous de la valvule à la sortie du ventricule gauche, sous l’aorte 
		(parfois au niveau de la valvule, rarement au dessus) 
		à 
		Le cœur doit faire plus d’efforts et se contracter plus vite pour 
		compenser  à 
		Epaississement de la paroi du ventricule gauche vers l’intérieur (non 
		visible à la radio). 
		  
		La difficulté avec cette maladie : 
		Parfois le souffle n’apparaît pas avant l’âge de 5, 6 mois (impossible à 
		prévoir pour un éleveur lors de la cession du chiot à 8-10 semaines). 
		  
		Grâce à la vitesse du flux, on peut 
		mesurer le gradient de pression, qui permet de dire si la sténose est 
		légère (grade 1), modérée (grade 2), sévère (grade 3). L’hypertrophie et 
		la présence de l’obstacle sont mises en évidence par échocardiographie 
		doppler. 
		  
		Pas de réelle gradation possible avant 
		l’âge d’un an. 
		à 
		Les grades 1 et 2 posent rarement problème. 
		à 
		70 % des chiens en grade 3 décèdent avant l’âge de 3 ans. 
		Le grade peut encore évoluer, dans 
		certains cas, passé l’âge d’un an. 
		  
		La mort est souvent brutale, sans 
		développement de symptômes. 
		  
		
		
		Les grandes races sont plus sujettes à ce problème : 
		Terre-Neuve, Golden Retriever, Boxer, Rottweiler, Golden Retriever, 
		Berger Allemand, Bull Terrier, Samoyède. 
		  
		
		
		Traitements : 
		  
		-         
		
		
		Chirurgie impossible car trop onéreuse ; 
		-         
		
		
		Cathéterisation et dilatation de la valvule : impossible ; 
		-         
		
		
		Médicaments : On peut en donner en cas de décompensation (rare) juste 
		pour diminuer les symptômes.  Certains médicaments sont contre indiqués 
		(inotropes positifs augmentant l’amplitude des contractions des 
		oreillettes et des ventricules) 
		  
		
		  
		
		
		La sténose pulmonaire (ou SP) 
		  
		Il s’agit d’un rétrécissement de la 
		valvule pulmonaire en elle-même (ventricule droit/artère pulmonaire). 
		  
		On procède de la même façon (gradient 
		de pression) pour juger de la sévérité de la sténose, et les grades sont 
		identiques à ceux de la sténose sous-aortique. 
		  
		
		
		Races prédisposées : 
		Spaniels, Terriers, races brachycéphales (Bulldog, Boxer), Terre-Neuve 
		(qui sont parfois atteints de sténose aortique en même temps), Basset, 
		Beagle, Spitz Loup. 
		  
		
		
		Traitements : 
		  
		-         
		
		
		Chirurgie impossible car trop onéreuse, matériel trop important ; 
		-         
		
		
		Cathéterisation par ballonnet : On introduit un cathéter, et on gonfle 
		un petit ballonnet pendant quelques secondes, afin de détruire la 
		valvule pour que celle-ci s’ouvre complètement ; 
		-         
		
		
		Médicaments : Béta-bloquants – IECA – Diurétiques. Certains médicaments 
		sont contre indiqués (inotropes positifs) 
		
		  
		
		  
		
		
		La communication interventriculaire (ou CIV) 
		  
		Il s’agit du même type d’anomalie que 
		le Canal Artériel mais, au contraire de ce dernier, le nombre de cas 
		recensés est moindre, le problème est donc plus rare.   
		  
		Une échocardiographie Doppler est 
		nécessaire pour poser le diagnostic.  La vitesse du flux à l’endroit de 
		la communication déterminera la sévérité du problème : Plus la vitesse 
		sera basse, plus l’orifice de communication sera important, plus grave 
		sera le problème. 
		  
		La conséquence en est une surcharge du 
		volume du ventricule gauche. 
		  
		Races 
		prédisposées : Westie, English Springer Spaniel, Lakeland Terrier, Spitz 
		Loup 
		  
		
		
		Traitements : 
		  
		-         
		
		
		Il n’y a souvent aucun traitement possible ; 
		-         
		
		
		On peut donner des médicaments qui traitent l’insuffisance cardiaque 
		gauche (diurétiques, IECA, Inotropes positifs) ; 
		-         
		
		
		Eventuellement traitement par cathéterisation (« parapluies » comme en 
		pédiatrie). 
		  
		
		
		Les maladies acquises 
		
		
		  
		Nous allons aborder ici les deux 
		maladies acquises les plus courantes en cardiologie chez les chiens de 
		race : 
		
		
		  
		
		
		L'endocardiose mitrale (ou EM ou MVD) 
		  
		Il s’agit d’une dégénérescence de la 
		valvule mitrale qui serait due à une fragilité de la matrice 
		extracellulaire du tissu conjonctif, notamment du collagène. Les chiens 
		atteints d’endocardiose mitrale sont en effet souvent sujets à d’autres 
		pathologies : collapsus trachéal, rupture du ligament croisé, hernie 
		discale, luxation de la rotule. 
		  
		La valvule mitrale doit normalement se 
		fermer pour éviter les reflux.  Si elle est défaillante, le sang remonte 
		alors dans l’oreillette gauche 
		à 
		Dilatation de l’oreillette gauche 
		à 
		La pression augmente dans les veines pulmonaires puis dans les 
		capillaires à 
		Œdème pulmonaire. D’autre part,  dilatation de l’oreillette gauche
		à 
		compression de la bronche souche gauche 
		à 
		Toux. On a alors une insuffisance cardiaque congestive gauche. Dans des 
		cas extrêmes, ceci peut conduire à une hypertension artérielle 
		pulmonaire suivie d’une insuffisance cardiaque droite 
		  
		Cette maladie n’apparaît généralement 
		pas avant l’âge de 5 ans, et évolue souvent vers une cardiomyopathie 
		dilatée. 
		  
		
		
		Causes de la maladie :  
		  
		Beaucoup d’hypothèses sont avancées 
		(infection, stress, hypertension), et les mâles seraient plus touchés 
		que les femelles (73 %), il y aurait donc une influence hormonale. 
		 
		Par contre, dans certaines races, 
		comme le Cavalier King Charles, l’hérédité de la maladie a été prouvée : 
		50 %  des chiens de plus de 7,5 ans, et 75 % des chiens âgés de plus de 
		10 ans, en sont atteints. Les petites races (Caniche, Yorkshire, 
		Bichon)  sont également prédisposées. 
		  
		
		
		Symptômes : 
		  
		-         
		
		
		Toux causée par un œdème pulmonaire ou la compression d’une bronche ; 
		-         
		
		
		Intolérance à l’effort (car le sang n’est pas assez oxygéné) ; 
		-         
		
		
		Syncope : Souvent confondue avec une crise d’épilepsie.  Dans le cas 
		d’une syncope, le chien ne tremble pas, et reprend son activité 
		normalement directement après son réveil, il récupère directement, ce 
		qui n’est pas le cas lors de crises d’épilepsie.  Par contre, dans 
		certains cas, l’endocardiose mitrale est couplée à de l’épilepsie ; 
		-         
		
		
		Ascite : Liquide d’épanchement (transsudat) dans l’abdomen, car la 
		valvule tricuspide peut également être atteinte (hypertension post 
		hépatique et augmentation de la pression hydrostatique dans les 
		capillaires sinusoïdaux du foie) et provoquer une décompensation 
		cardiaque droite. 
		  
		
		
		Pour établir le diagnostic : 
		  
		-         
		
		
		Radio : 
		On peut remarquer que l’oreillette gauche augmente de taille et comprime 
		la bronche souche gauche 
		à 
		Toux = Chien en décompensation. On notera donc une cardiomégalie gauche 
		ainsi qu’une surélévation de la trachée. 
		-         
		
		
		Echocardiographie :
		 
		o  
		
		
		Epaississement et remaniement de la valvule mitrale (nodule), 
		éventuellement prolapsus de la valvule dans l’atrium gauche lors de 
		rupture des cordages tendineux qui la soutiennent (rare), cordages 
		épaissis ; 
		o  
		
		
		Dilatation de l’oreillette gauche : plus elle est dilatée, plus le 
		problème est important.  Une oreillette peu dilatée ne posera pas de 
		problème au chien mais il faudra surveiller son évolution dans le temps 
		et commencer à traiter dès l’apparition des symptômes ; 
		o  
		
		
		Le Doppler indiquera la vitesse et l’extension du reflux ainsi que le 
		degré de régurgitation, mais n’est pas indispensable. 
		  
		  
		
		
		La cardiomyopathie dilatée (ou CMD ou DCM) 
		  
		C’est la deuxième maladie acquise la 
		plus fréquente, après l’endocardiose mitrale.   
		  
		90 % des cas de cardiomyopathies sont 
		des cardiomyopathies dilatées. Elle atteint plutôt les races de plus de 
		30 kg. 
		  
		Il s’agit d’une atteinte (par 
		dilatation) du muscle cardiaque en lui-même (au contraire de toutes les 
		maladies citées jusqu’à présent). 
		  
		Le caractère héréditaire (transmission 
		autosomale dominante) a pu être prouvé dans certaines races : doberman, 
		terre-neuve, irish wolfhound et est fortement suspecté chez le boxer où 
		un déficit en L-carnitine a été parfois noté. Chez le cocker, la CMD 
		serait due à un déficit en taurine. 
		  
		Le problème se situe au niveau d’un 
		ventricule (souvent le gauche). 
		  
		
		
		Symptômes :  
		  
		-         
		
		
		Perte de poids, car cette maladie demande d’énormes dépenses 
		énergétiques ; 
		-         
		
		
		Insuffisance cardiaque gauche : Toux, intolérance à l’effort, syncope ; 
		-         
		
		
		Insuffisance cardiaque droite : Ascite. 
		  
		Souvent, le chien souffre des deux 
		types d’insuffisance cardiaque. 
		  
		
		
		Pour établir le diagnostic : 
		  
		-         
		
		
		Radio : 
		Impossibilité de distinguer les ventricules, car tout est dilaté (mais 
		peut être confondu avec la présence d’eau ou de sang dans le péricarde), 
		le cœur présente une augmentation de taille (cardiomégalie). 
		-         
		
		
		ECG : 
		Extrasystoles ventriculaires, fibrillation atriale. 
		-         
		
		
		Echocardiographie :
		 
		o  
		
		
		A l’examen de la taille et de la structure du ventricule, on remarque 
		une anomalie des contractions, détectable avant qu’une cardiomégalie ne 
		soit visible à la radio ; 
		o  
		
		
		Comparaison de la taille de l’oreillette gauche par rapport à l’aorte 
		(tailles égales en temps normale). 
		  
		Deux races sont atteintes d’une forme 
		brutale de cardiomyopathie dilatée : 
		  
		-         
		
		
		Le Doberman : 
		 
		o  
		
		
		Mort brutale dans 20 à 30 % des cas ; 
		o  
		
		
		Œdème pulmonaire aigu ; 
		o  
		
		
		Syncope (car manque d’oxygène dans le cerveau) ; 
		o  
		
		
		La radio est « typique » ; 
		o  
		
		
		L’ECG montre une tachycardie ventriculaire paroxystique ; 
		o  
		
		
		A l’échocardiographie, la contractilité est faible mais la dilatation 
		apparaît moins prononcée ; 
		o  
		
		
		Dans cette race, le pronostic est plus mauvais que dans les autres races 
		en général. 
		  
		-         
		
		
		Le Boxer : 
		o  
		
		
		Mort brutale dans 20 à 30 % des cas (mais pas avant l’âge de 5-6 ans) ; 
		o  
		
		
		Intolérance à l’effort ; 
		o  
		
		
		Œdème pulmonaire rare ; 
		o  
		
		
		La radio ne montre rien (pas de cardiomégalie) ; 
		o  
		
		
		L’ECG montre des arythmies ventriculaires qui, en s’aggravant, 
		provoquent des fibrillations et l’arrêt cardiaque.  
		
		  
         
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